Bien choisir une huile essentielle
Crédit photo : Sophie TENDEIRO
Tout d’abord il est important de prendre une huile essentielle bio ou de certification équivalente voire supérieure (Déméter, etc.) dans le cas de plantes cultivées.
Le mieux étant bien sûr d’avoir de petits producteurs près de chez soi, en qui vous avez confiance et qui peuvent aussi produire de l’huile essentielle à partir de plantes sauvages cueillies dans les règles de l’art.
L’huile essentielle doit être pure et non diluée, cela va de soi.
Sur le flacon il est important de vérifier avant d’acheter que soient inscrits a minima les éléments suivants :
– le nom courant de la plante ( ex : lavande vraie),
– le nom latin de la plante (ex : Lavandula augustifolia),
– la mention de la partie de la plante qui a été utilisée pour la fabrication de l’huile essentielle (ex : sommité fleurie),
– la présence d’un numéro de lot qui garantit la traçabilité de l’huile essentielle,
– la date limite d’utilisation optimale (DLUO).
Les huiles essentielles étant sensibles à la lumière, celles-ci doivent être conditionnées dans des flacons opaques en verre voire en aluminium parfois. Bien qu’une DLUO doit être indiquée, une huile essentielle peut se conserver au moins 3 ans si celle-ci est de qualité et si elle est stockée à l’abri de la lumière et de la chaleur dans un flacon bien fermé.
Il est aussi toujours intéressant de connaître le lieu de vie d’une plante afin de vérifier l’origine de l’huile essentielle.
En effet, le thym à thujanol ne peut provenir que de Provence. L’hélichryse italienne des Balkans n’aura pas exactement les mêmes propriétés que celle provenant de Corse, ni son efficacité. Préférez une huile essentielle de citrons d’Italie ou de Sicile à une de citrons d’Argentine…
Sophie
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